Déguisé je parle d’amour, comme d’autres parlent de guerre, passionné.
NO MARC'S LAND
mardi 8 juillet 2014
Je parle ...
Déguisé je parle d’amour, comme d’autres parlent de guerre, passionné.
lundi 7 juillet 2014
J'appelle poésie ...
J'appelle poésie
Cette musique
Ces visions nocturnes
Sensations qui courent
Dans les allées de la mémoire
Et concourent à donner sens
A nos vies
...
vendredi 4 janvier 2013
dimanche 4 décembre 2011
dimanche 9 octobre 2011
vendredi 24 juin 2011
DES FLAMMES...
Je m'étais réveillé ce matin là.
D'humeur maussade,
Aux prises avec mon spleen flottant.
Je m'étais réveillé, troublé.
L'esprit et les mots sad,
Nostalgique.
Comme les notes bleues
d'un piano vieux,
Un soir d'hiver.
Je m'étais glissé, hors du lit.
Comme on se glisse hors la loi,
Hors la vie.
Marcher vers l'avenir.
Une obsession.
Mais qu'y a-t-il à venir?
Des espoirs qui fanent,
Certains hommes qui planent et se pâment,
Sans foi, ni loi,
Au-dessus de tous,
De tout.
Et d'autres, qui crament,
sans toits, ni droits.
Des flammes.
Du Sud au Nord,
Des flammes,
Des âmes en peine,
Qui vomissent leur haine du système.
Des bouches cousues, qui retrouvent l'usage
De la parole, militante, oxygène.
Des nerfs qui craquent,
Des existences volées, des libertés violées,
Et nos pays, nos peuples qui s'enflamment
Pour leur dignité.
Des flammes.
Les slogans de la rue qui vibre, vit, crie,
Et des tirs, qui déchirent mon coeur qui gît,
Entre ces lignes.
Des flammes.
"Jéméa, jéméa
Na tè na kwédi."
Ces mots, trempés dans le sang des martyrs,
Lettre ouverte, aux gouvernements carnivores qui dévorent
Nos rêves, nos utopies,
Nos sourires.
Des flammes.
Marcher vers l'avenir.
une obsession.
Mais qu'y-a-t-il à venir?
Des flammes.
Partout des flammes mais aussi, le miracle des pluies.
Celles qui coulent sur nos visages, ou tombent sur nos vies.
Alors qu'il pleuve, sur nos visages. Et sur nos vies...
Dédié à Mohamed, qui prit feu et cause pour sa dignité.
Et à mes frères et soeurs, d'art et d'âme, frères et soeurs humains, à Dakar et ailleurs, votre courage inspire. Des mots et des actes. Des mots. Et des actes, que je refuse de manquer.
Souviens toi, mon sang
De ce matin là, écarlate et révolutionnaire,
Du parfum de jasmin flottant
Dans l'ère alors...
Marc Alexandre OHO BAMBE