Après la pluie la neige totale éclipse le soleil a froid
Le désarroi est roi
Mon cœur est mort de haine dans la violence d’une arène
Le vent de la liberté a tu son souffle
Question qui tue :
Qui es tu ?
Ami ? Ennemi ?
Mon esprit est une arme
A feu et à sang
Et ma vie s’écoule à petit feu, lentement comme cette larme
De feu et de sang
Brûlante acide qui coule sur ma joue
Tapi dans la pénombre j’attends que se joue
Le jour le plus long de la fin de ma nuit
Ma vie et mes pensées s’enfuient
Pourtant confiant je me sens
Fin prêt pour l’ultime instant
Je me rue vers ce temps mort qui me tue
Car je sais qu’est venu
Le moment de la délivrance de mes maux et des choses qui m’ennuient
La dame en noir seule a le pouvoir de briser mes chaînes
Comme dit Nina :
« de la révolte naîtra le cri,
Du cri la force et la lutte,
Et de cette lutte le sens,
Qui n’en ira pas moins se fondre dans l’étape ultime : le néant. »
Du noir je broie, de l’absinthe je bois, et dans mes souvenirs me noie.
Je ne sais plus
Pourquoi il a plu…
Ces mots qui vous invitent à une promenade douce amère
Au bord du fleuve de mon blues...
J’écris ce texte dans le noir
Assis au fond du creux de la vague de mon désespoir
Comme écrasé je me sens, par le poids d’une enclume
Alors encore une fois par la plume
Marc confie mon amertume...
Malgré mes excès et mes frasques
Depuis toujours,
Je traîne cette solitude gluante qui colle à mes basques
Comme un bagnard traîne son cafard au mitard
En comptant chaque nuit chaque jour
Qui passent,
Qui lassent,
Qui cassent...
Bruissement de feuilles mortes
Comme l’amour du sombre héros
Qui sombre dans la tourmente de ses maux.
I’m a dead man walking alone in the dark,
Je suis le fantôme de Marc,
L’ombre d’un poète inconnu amoureux fou des mots.
Je rêvais d’avoir une île de tendresse à moi,
Ou une presqu’île d’amour presque à moi
Rêve d’enfant, rêve d’ado, rêve de presque adulte, rêve intemporel :
Maman gardienne du temple de ma foi,
Dans ses bras me prend une dernière fois
Pour me dire combien elle m’aime et est fière de moi.
Je rêve de ce rêve qui a fait du 17 Oct 93 un cauchemar
Et j’en crève.
Depuis 17 ans maintenant,
Maman
Je te rêve et j'en crève,
Mais je le cache derrière une image virtuelle
De noctambule somnambule funambule
Qui fabule déambule dans une bulle
Spleen d’octobre… j’ai le blues…
De qui? De quoi?
De toi Maman,
Et il pleut
Ces mots qui invitent la terre entière
A une promenade douce amère
Au bord du fleuve de mon blues.
Dédié, comme chacun de mes pas vers mes rêves en formes d'étoiles, à ma mère veilleuse, ainsi qu'à tous ceux et toutes celles qui ont perdu des êtres chers.
OnE LOVe !
En tes mots, pépites hantées, la force d'émousser le fil meurtrier des lames les plus dures d'automne.
RépondreSupprimerL'encre sang coule de tes mots, c'est beau et c'est triste comme la péremption de nos chairs.
Comme l'homme retourne à la terre, vous êtes plusieurs en toi, ta force te vient de là !
Poésie aiguisée d'une beauté pâle et crue comme un mois d'octobre maudit, je vous salue.
Akata