vendredi 24 juin 2011

DES FLAMMES...

Je m'étais réveillé ce matin là.


D'humeur maussade,


Aux prises avec mon spleen flottant.


Je m'étais réveillé, troublé.


L'esprit et les mots sad,


Nostalgique.


Comme les notes bleues

d'un piano vieux,


Un soir d'hiver.


Je m'étais glissé, hors du lit.


Comme on se glisse hors la loi,


Hors la vie.



Marcher vers l'avenir.


Une obsession.


Mais qu'y a-t-il à venir?



Des espoirs qui fanent,


Certains hommes qui planent et se pâment,


Sans foi, ni loi,


Au-dessus de tous,


De tout.


Et d'autres, qui crament,


sans toits, ni droits.



Des flammes.



Du Sud au Nord,



Des flammes,



Des âmes en peine,


Qui vomissent leur haine du système.


Des bouches cousues, qui retrouvent l'usage


De la parole, militante, oxygène.


Des nerfs qui craquent,


Des existences volées, des libertés violées,


Et nos pays, nos peuples qui s'enflamment


Pour leur dignité.



Des flammes.



Les slogans de la rue qui vibre, vit, crie,


Et des tirs, qui déchirent mon coeur qui gît,


Entre ces lignes.



Des flammes.



"Jéméa, jéméa

Na tè na kwédi."



Ces mots, trempés dans le sang des martyrs,


Lettre ouverte, aux gouvernements carnivores qui dévorent


Nos rêves, nos utopies,

Nos sourires.



Des flammes.



Marcher vers l'avenir.


une obsession.


Mais qu'y-a-t-il à venir?



Des flammes.


Partout des flammes mais aussi, le miracle des pluies.


Celles qui coulent sur nos visages, ou tombent sur nos vies.


Alors qu'il pleuve, sur nos visages. Et sur nos vies...


Dédié à Mohamed, qui prit feu et cause pour sa dignité.


Et à mes frères et soeurs, d'art et d'âme, frères et soeurs humains, à Dakar et ailleurs, votre courage inspire. Des mots et des actes. Des mots. Et des actes, que je refuse de manquer.


Souviens toi, mon sang

De ce matin là, écarlate et révolutionnaire,

Du parfum de jasmin flottant

Dans l'ère alors...


Marc Alexandre OHO BAMBE



jeudi 3 février 2011

GLISSANT est mon prophète

"Je peux changer en échangeant avec l'autre, sans me perdre pourtant ni me dénaturer", tout commence, ou devrait commencer ici.

J'étais là, assis dans cette salle de conférence, à écouter un des penseurs les plus lumineux que ce siècle obscur ait compté. J'étais là, assis sur le toit du tout-monde, à boire la culture, le savoir, l'espoir d'un poète. J'étais là, et puis je me suis perdu, envolé, puis noyé, dans cet océan puissant de mots. Je me suis oublié. Dans cette "nouvelle région du monde" où les imaginaires se fréquentent et échangent, où les différences se parlent, se marient, partagent le pain, le vin, la sagesse, la folie, et l'HUMANITE. Je me suis oublié. Et j'ai trouvé l'Autre. En moi. Je me suis retrouvé. En lui.

J'étais là, assis sur le toit du tout-monde, à boire la culture, le savoir, l'espoir d'un poète, Edouard GLISSANT, sublime et fulgurant professeur d'espérance.

"L'utopie est toujours le chemin qui nous manque", et la beauté reine, est l'utopie contemporaine. Je veux la courtiser, jusqu'à mon dernier souffle de vie...

MERCI ET RESPAIX

dimanche 16 janvier 2011

NOUS AVONS BU LA MEME EAU

En ce Vendredi Slam, mon âme vagabonde perdue dans le vague, vogue vers vous pour offrir mon Salam.

Et ce texte, en partage...


Nous avons tous une majuscule.

Certains l'appellent DIEU, d'autres l'Art.


« Au commencement de TOUT était le VERBE, et le VERBE SEUL était Dieu », cette phrase m’accompagne depuis toujours, et je voudrais ici, naturellement, encore une fois rendre hommage à une mère veilleuse, merveilleuse femme de lettres qui m’a transmis l’amour des mots. Et le goût des Autres.


Soeurs et Frères HUMAINS, j’ai creusé, fouillé, bêché et trouvé en moi, puis en l’Autre, émoi et mille et un trésors d’humanité.

Soeurs et Frères HUMAINS, je vous salue, car nous avons bu la même eau.


Nous avons bu la même eau,

Une eau de vie et de feu,

Puisée à la source de l’Amour.


Nous avons bu la même eau et vivons dans l'AMOUR DE LA POESIE, l'AMOUR DE LA LIBERTE, l'AMOUR DE L'AMOUR, ET AINSI VONT NOS VIES...A LA MORT.


Mais grâce à l'écriture, ce temps-cri qui dure, ce temps-éternité, labyrinthe réversible, cet art, cette "arme miraculeuse" qui transcende les différences, nous témoignons chaque jour, de notre présence au monde.


Soeurs et Frères humains, je vous salue, et vous offre ma verve et mon verbe cri, ce verbe qui nous lie et défie la nuit qui fuit, s'échappe vers l'aurore teintée d'or ou de rêves avortés; je vous offre mon verbe, ce verbe qui nous a vu naître et renaître, ETRE, et embrasser l'humanité à pleine bouche, ce verbe nu, ce verbe cru, ce verbe qui à jamais relie nos vies à la folie de nos idées, haut placées dans le ciel d'azur bleu de nos idéaux.


Soeurs et Frères humains je vous offre ces mots, ces mots vivants, mots disant un passé omniprésent, mots tissant le futur, maudissant la fatalité, mots figeant nos souvenirs, mots gravant nos sourires, ces mots qui dansent sur des chemins de transe, ces mots qui pansent nos plaies et repensent le monde,

CES MOTS QUI COULENT,

COMME DES LARMES DE PAIX ET D'HARMONIE RETROUVEE,

COMME LA RIVIERE DE NOS ENCRES DE SANG,

CES MOTS QUI DONNENT COEUR

AU CORPS

DE CETTE PAROLE ESSENCE QUI REMPLIT DE SENS

NOS EXISTENCES BOHEMES…


On peut traverser toute sa vie en commettant toujours la même erreur, la mienne fut de tomber amoureux d'un poème. Et je ne cesse de recommencer, guettant "l'instant de diamant", le moment où chemin d'écriture et chemin de vie se confondent en un.

Alors on apprend, alors j'ai appris, à vivre avec mes impossibilités. Et à courtiser la beauté.

Parce que que la vie passe plus vite que les vacances d'été, parce que je refuse d'échouer comme une vague vomie par l'océan tumultueux, parce que je rêve de vallées inviolées, parce que j'entend des berceuses insomnieuses et les hurlements silencieux d'hommes et de femmes insoumis en sursis, parce que je sais que je ne sais rien ou si peu, mais que le temps ne me reviendra pas si je recule, ne m'attendra pas si j'hésite, parce que je me sens prêt, à essuyer toutes les tempêtes, parce que j'exige que soient rendues leurs ailes aux enfants êtres-anges, parce que je me souviens du futur, parce que je n'oublie pas, parce que je ne peux oublier, ni le ventre qui m'a porté, ni le sein qui m'allaita, Afrique, ô mon Afrique, je reste planté là, debout comme une phrase de Césaire exhortant à se garder "de croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur".

Je reste planté là, Place du Souvenir d'un voyage entre les âges.


Mon esprit s'envole.

Me ramène à Dakar, en Décembre.


Et au chant d'un poète nègre, dont je remue les cendres.


« Femme nue, Femme noire,

Vêtue de ta couleur qui est vie,

De ta forme qui est beauté,

J’ai grandi à ton ombre»


J'aime à le dire, je ne ne crois qu’en ce qui transperce mon cœur. Et Dakar et son décor, mille fois ont transpercé mon cœur.


Dakar au détour

De ses nuits

Noires et blanches et

Dakar au détour

De ses jours

Enflammés


Dakar

Et ses couleurs

Dakar

Et sa douceur

Dakar

Et ses douleurs

Dakar,

« Je te découvre

Terre promise

Du haut

D’un haut col calciné

Et ta beauté me foudroie »


Dakar et sa Médina,

Mes allées et venues Avenue Bourguiba

Le vertige à Sandaga

Dakar,

Sa cour des miracles et ses mirages

Dakar et ton visage

Afrique, ô mon Afrique

Dakar est une ville, Dakar est une île, magique Dakar est unique.

Et sous sa tunique

Elle cache

Des mots, et des formes

Lyriques.

Dakar, où mon esprit erre et se perd. Dakar, au bord du fleuve de mon blues.


"Qui vit par les Arts, périra par les Arts", me lança un soir de pleine lune, un vieil oracle mal luné.


J'ai souri et me suis promis de chanter toujours, "le désespoir distingué des poètes tuberculeux, les rêves des clochards sous l'élégance des ponts blancs, la nonchalance des chalands", les frères d'ar(t)mes morts au combat, la Vie simplement.


Depuis j'avance, j'avance sans savoir où me mèneront mes pas, ni même si demain sera.


J'avance, j'avance. Vers moi. Vers vous.



Ces quelques lignes sous influence, sont dédiées à mes êtres chers, à mes compagnons d'errance d'hier, d'aujourd'hui et de toujours, à On A Slamé Sur La Lune (my men, c'est pour la vie!), au Collectif Vendredi Slam (Diofel, Ceptik, Minuss, Natty, Kal, Diable Mc, Kal, Waldo et tous les autres, on vous attend à Lille, Douala, Bangui et Port-au-Prince), à Milk Coffee & Sugar (Respaix), Emil ABOSSOLO et Binda NGAZOLO (grands, très grands frères d'âmes), Christophe aux notes d'Argent "Easy Lee" , Gasandji "Soul Sista", Francis LASSUS "Coeur Tambour Battant" (A moto wé bobé), Etienne MBAPPE (mùsiki mwa sù), Fabrice THUMEREL (fabulous Fabe), Marsi, Calvin, Bruno "On est ensemble", Nathaly COUALY (j'imagine cette causerie), Léonora MIANO (comme toi, j'habite la frontière), Douce Brice (ta Martinique m'appelle), Samory, Double (OAN love), Gary VICTOR (Kembé fèm), Mariama (Je suis un poète sans papier...) Serge AVEDIKIAN (Nous avons bu la même eau).

A Jacqueline LEMOINE, à qui je glisse entre ces mots un MERCI emprunté au poète Jean-Fernand BRIERRE,

un merci houleux comme la mer,

droit, comme la voile vent debout,

un merci profond,

hallucinant comme l'appel auroral du muezzin...

MERCI MADAME, pour l'être EXCEPTIONNELLEMENT HUMAIN que vous êtes.

A vous tous aussi, slameurs, poètes, écrivains, musiciens, professeurs d'espérance, agitateurs de consciences, rencontrés à l'Ecole de l'Art de La vie ou au détour de poèmes, de spectacles dont les émotions vivent encore dans le grenier de ma mémoire, imprégnée de moments volés à l'absurdité de ce monde.

De ce monde.

Oui en effet, nous sommes de ce monde.

Et nous avons bu la même eau.


Marc Alexandre OHO BAMBE

Nous avons bu la même eau

En ce Vendredi Slam, mon âme vagabonde perdue dans le vague, vogue vers vous pour offrir mon Salam.

Et ce texte, en partage...

Nous avons tous une majuscule.

Certains l'appellent DIEU, d'autres l'Art.

« Au commencement de TOUT était le VERBE, et le VERBE SEUL était Dieu », cette phrase m’accompagne depuis toujours, et je voudrais ici, naturellement, encore une fois rendre hommage à une mère veilleuse, merveilleuse femme de lettres qui m’a transmis l’amour des mots. Et le goût des Autres.

Soeurs et Frères HUMAINS, j’ai creusé, fouillé, bêché et trouvé en moi, puis en l’Autre, émoi et mille et un trésors d’humanité.

Soeurs et Frères HUMAINS, je vous salue, car nous avons bu la même eau.

Nous avons bu la même eau,

Une eau de vie et de feu,

Puisée à la source de l’Amour.

Nous avons bu la même eau et vivons dans l'AMOUR DE LA POESIE, l'AMOUR DE LA LIBERTE, l'AMOUR DE L'AMOUR, ET AINSI VONT NOS VIES...A LA MORT.

Mais grâce à l'écriture, ce temps-cri qui dure, ce temps-éternité, labyrinthe réversible, cet art, cette "arme miraculeuse" qui transcende les différences, nous témoignons chaque jour, de notre présence au monde.

Soeurs et Frères humains, je vous salue, et vous offre ma verve et mon verbe cri, ce verbe qui nous lie et défie la nuit qui fuit, s'échappe vers l'aurore teintée d'or ou de rêves avortés; je vous offre mon verbe, ce verbe qui nous a vu naître et renaître, ETRE, et embrasser l'humanité à pleine bouche, ce verbe nu, ce verbe cru, ce verbe qui à jamais relie nos vies à la folie de nos idées, haut placées dans le ciel d'azur bleu de nos idéaux.

Soeurs et Frères humains je vous offre ces mots, ces mots vivants, mots disant un passé omniprésent, mots tissant le futur, maudissant la fatalité, mots figeant nos souvenirs, mots gravant nos sourires, ces mots qui dansent sur des chemins de transe, ces mots qui pansent nos plaies et repensent le monde,

CES MOTS QUI COULENT,

COMME DES LARMES DE PAIX ET D'HARMONIE RETROUVEE,

COMME LA RIVIERE DE NOS ENCRES DE SANG,

CES MOTS QUI DONNENT COEUR

AU CORPS

DE CETTE PAROLE ESSENCE QUI REMPLIT DE SENS

NOS EXISTENCES BOHEMES…

On peut traverser toute sa vie en commettant toujours la même erreur, la mienne fut de tomber amoureux d'un poème. Et je ne cesse de recommencer, guettant "l'instant de diamant", le moment où chemin d'écriture et chemin de vie se confondent en un.

Alors on apprend, alors j'ai appris, à vivre avec mes impossibilités. Et à courtiser la beauté.

Parce que que la vie passe plus vite que les vacances d'été, parce que je refuse d'échouer comme une vague vomie par l'océan tumultueux, parce que je rêve de vallées inviolées, parce que j'entend des berceuses insomnieuses et les hurlements silencieux d'hommes et de femmes insoumis en sursis, parce que je sais que je ne sais rien ou si peu, mais que le temps ne me reviendra pas si je recule, ne m'attendra pas si j'hésite, parce que je me sens prêt, à essuyer toutes les tempêtes, parce que j'exige que soient rendues leurs ailes aux enfants êtres-anges, parce que je me souviens du futur, parce que je n'oublie pas, parce que je ne peux oublier, ni le ventre qui m'a porté, ni le sein qui m'allaita, Afrique, ô mon Afrique, je reste planté là, debout comme une phrase de Césaire exhortant à se garder "de croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur".

Je reste planté là, Place du Souvenir d'un voyage entre les âges.

Mon esprit s'envole.

Me ramène à Dakar, en Décembre.

Et au chant d'un poète nègre, dont je remue les cendres.

« Femme nue, Femme noire,

Vêtue de ta couleur qui est vie,

De ta forme qui est beauté,

J’ai grandi à ton ombre»

J'aime à le dire, je ne ne crois qu’en ce qui transperce mon cœur. Et Dakar et son décor, mille fois ont transpercé mon cœur.

Dakar au détour

De ses nuits

Noires et blanches et

Dakar au détour

De ses jours

Enflammés

Dakar

Et ses couleurs

Dakar

Et sa douceur

Dakar

Et ses douleurs

Dakar,

« Je te découvre

Terre promise

Du haut

D’un haut col calciné

Et ta beauté me foudroie »

Dakar et sa Médina,

Mes allées et venues Avenue Bourguiba

Le vertige à Sandaga

Dakar,

Sa cour des miracles et ses mirages

Dakar et ton visage

Afrique, ô mon Afrique

Dakar est une ville, Dakar est une île, magique Dakar est unique.

Et sous sa tunique

Elle cache

Des mots, et des formes

Lyriques.

Dakar, où mon esprit erre et se perd. Dakar, au bord du fleuve de mon blues.

"Qui vit par les Arts, périra par les Arts", me lança un soir de pleine lune, un vieil oracle mal luné.

J'ai souri et me suis promis de chanter toujours, "le désespoir distingué des poètes tuberculeux, les rêves des clochards sous l'élégance des ponts blancs, la nonchalance des chalands", les frères d'ar(t)mes morts au combat, la Vie simplement.

Depuis j'avance, j'avance sans savoir où me mèneront mes pas, ni même si demain sera.

J'avance, j'avance. Vers moi. Vers vous.

Ces quelques lignes sous influence, sont dédiées à mes êtres chers, à mes compagnons d'errance d'hier, d'aujourd'hui et de toujours, à On A Slamé Sur La Lune (my men, c'est pour la vie!), au Collectif Vendredi Slam (Diofel, Ceptik, Minuss, Natty, Kal, Diable Mc, Kal, Waldo et tous les autres, on vous attend à Lille, Douala, Bangui et Port-au-Prince), à Milk Coffee & Sugar (Respaix), Emil ABOSSOLO et Binda NGAZOLO (grands, très grands frères d'âmes), Christophe aux notes d'Argent "Easy Lee" , Gasandji "Soul Sista", Francis LASSUS "Coeur Tambour Battant" (A moto wé bobé), Etienne MBAPPE (mùsiki mwa sù), Fabrice THUMEREL (fabulous Fabe), Marsi, Calvin, Bruno "On est ensemble", Nathaly COUALY (j'imagine cette causerie), Léonora MIANO (comme toi, j'habite la frontière), Douce Brice (ta Martinique m'appelle), Samory, Double (OAN love), Gary VICTOR (Kembé fèm), Mariama (Je suis un poète sans papier...) Serge AVEDIKIAN (Nous avons bu la même eau).

A Jacqueline LEMOINE, à qui je glisse entre ces mots un MERCI emprunté au poète Jean-Fernand BRIERRE,

un merci houleux comme la mer,

droit, comme la voile vent debout,

un merci profond,

hallucinant comme l'appel auroral du muezzin...

MERCI MADAME, pour l'être EXCEPTIONNELLEMENT HUMAIN que vous êtes.

A vous tous aussi, slameurs, poètes, écrivains, musiciens, professeurs d'espérance, agitateurs de consciences, rencontrés à l'Ecole de l'Art de La vie ou au détour de poèmes, de spectacles dont les émotions vivent encore dans le grenier de ma mémoire, imprégnée de moments volés à l'absurdité de ce monde.

De ce monde.

Oui en effet, nous sommes de ce monde.

Et nous avons bu la même eau.

Marc Alexandre OHO BAMBE